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"L'Obs" devient "Le Nouvel Obs". Pour ses 60 ans, notre titre se réinvente et lance une nouvelle version de son site et de son magazine.

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201-500 employés
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Société civile/Société commerciale/Autres types de sociétés
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1964
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    Le Rassemblement national est-il toujours d'extrême droite ? Notre journaliste françois REYNAERT vous répond par l'histoire. Posez-lui vos questions dès maintenant en commentaire ou dans le chat pendant notre direct vidéo, dès 13h30. 🤳 🔴 Nous sommes aussi en LIVE sur nos comptes Instagram, TikTok, YouTube et notre site. #journalisme #media #live #législatives2024 🗞 Ce Q&A sera suivi d'une revue de presse 100% "Le Nouvel Obs", pendant laquelle Mathieu Ollagnier vous partagera ses recommandations de lecture issues du magazine dans les kiosques cette semaine.

    Le Rassemblement national est-il d'extrême droite ?

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    Vincent Bolloré fourbissait ses armes pour 2027, mais le magnat ultraconservateur a pu entamer sa croisade dès la dissolution, imposant, avec son puissant groupe médiatique, son idéal d’union entre Rassemblement National (Off) et les Républicains. Ses médias ne couvrent pas la campagne, ils "font" campagne, créant un schéma en tout point inédit en France. A Jordan Bardella, Le Journal du Dimanche a offert sa une à une semaine du premier tour. Cyril Hanouna le surnomme "Air Jordan Bardella", et Pascal Praud assure que "personne en France ne pense qu’il soit d’extrême droite". Depuis plusieurs mois déjà, le chef du RN se fait désirer sur BFMTV car "maintenant, oppose-t-il, on a CNEWS". Plus encore que la promotion de l’union des droites, cette "Réac Info" met toute son énergie pour faire barrage à la coalition des gauches, le Nouveau Front populaire, en agitant une peur cardinale : l’antisémitisme prétendu des insoumis (dont certains leaders et candidats ont tenu des propos problématiques), qui, par capillarité, s’étend à tous les socialistes, écolos et consorts. Derrière cette production politico-médiatique, un metteur en scène et un seul : Vincent Bolloré. Soit, selon son autoportrait tracé le 13 mars devant les députés, un paisible "retraité" dans les "veines" duquel "coule la démocratie", un "démocrate-chrétien" sans "aucun projet idéologique". Une petite phrase lui échappe tout de même : "Si je ne crois pas en quelque chose, je ne vais pas le mettre sur mes antennes." Officiellement, il ne s’occupe donc de rien. Même si, devant les mêmes, son fidèle parmi les fidèles, Serge Nedjar, directeur général de CNews, concédait recevoir des appels "pratiquement quotidiennement, ou tous les deux jours". Juste pour le féliciter des audiences. Tellement crédible… Par Véronique Groussard

    Législatives : Vincent Bolloré, le baron noir de la campagne

    Législatives : Vincent Bolloré, le baron noir de la campagne

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    Emmanuel Macron n’a pas quitté le pouvoir mais pourtant, pour comprendre la poussée du Rassemblement National (Off) en France, Il faudra bien pratiquer un jour une autopsie du macronisme. Tout n’est pas noir dans son bilan. La France a connu ces sept dernières années une baisse du chômage, de 10% à 7,5%. A l’actif de Macron, on peut également citer sa gestion audacieuse (bien que coûteuse) de la crise du Covid : l’Etat a eu raison de soutenir l’économie et d’éviter les faillites... Cependant, l’échec du huitième président de la Vᵉ République est patent. Au soir de son élection en 2017, il avait solennellement déclaré qu’il "ferait tout" pour qu’il n’y ait "plus aucune raison de voter pour les extrêmes". Cette promesse n’a pas été tenue, c’est le moins qu’on puisse dire. Il aurait fallu, pour l’éviter, apaiser les rapports sociaux ; Emmanuel Macron les a tendus. Il a dédaigné les corps intermédiaires (syndicats, élus locaux, associations…), maltraité les manifestants ("gilets jaunes", écolos…), rogné les libertés publiques au prétexte de la lutte antiterroriste. Il n’a pas réussi à faire revivre la démocratie, malgré des expériences inabouties comme le grand débat ou la convention citoyenne sur le climat… Ce jeune président avait conscience que le monde avait changé – il ne cessait de le répéter –, mais cela n’a pas altéré son logiciel économique d’un autre âge. Choyant le CAC 40 et les riches épargnants, il s’en est tenu à cette politique "de l’offre", qui a pris la forme d’une politique des offrandes. Ses cadeaux fiscaux n’ont pas "ruisselé", au contraire : ils ont brutalisé la société. Comment maintenir le bon fonctionnement des services publics, de l’hôpital, de l’école, de la recherche, lorsqu’on se prive chaque année, par des baisses d’impôts, de plus de 60 milliards d’euros ? Cette tension budgétaire a conduit à des sacrifices sociaux : réduction des APL, réforme injuste des retraites, durcissement du système d’assurance-chômage… Chronique par Pascal Riché

    Macronisme, clap de fin

    Macronisme, clap de fin

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    En France, 6% des travailleurs sont immigrés (terme qui désigne les personnes nées à l’étranger résidant en France, qu’elles aient acquis ou non la nationalité française). Et certaines branches de l’économie s’avèrent particulièrement dépendantes de ces travailleurs et de ces travailleuses. D’où, chez certains employeurs, une certaine crainte à voir le Rassemblement National (Off) remporter les législatives, imposer son gouvernement, et, par la suite, ses lois. "Si on supprimait l’emploi des 300.000 à 400.000 personnes immigrées dans les services à la personne, on aurait bien du mal à les remplacer par des personnes au chômage", souligne Segried Debruyne, en charge du dialogue social à la Fepem - Fédération des particuliers employeurs de France. Un quart des femmes de ménage, assistantes maternelles et aides à domicile employées par des particuliers sont nées à l’étranger. Et ce travail n’est pas "remplaçable". "Une personne au chômage qui habite à 50 kilomètres ne ferait pas ce trajet deux fois par jour pour venir travailler au domicile des particuliers", poursuit Debruyne. Dans la restauration, Franck Trouet, délégué général du Groupement des Hôtelleries et Restaurations de France (GHR), s’insurge lui contre "les patrons qui emploient des travailleurs pas déclarés, et donc ne paient pas de charges sociales". Tout en nous concédant que certains travailleurs sans-papiers, "devenus indispensables" aux entreprises qui les emploient, devraient être régularisés. Cette ambiguïté ne fait que refléter celle de la loi : alors que le travail non déclaré est illégal, les travailleurs sans-papiers doivent présenter des fiches de paie et l’accord de leur employeur pour être régularisés au titre de la circulaire Valls. "Si on nous enlève cette main-d’œuvre, on ne peut plus travailler !", s’exclame toutefois Franck Trouet. En 2023, 200.000 emplois n’ont pas été pourvus dans la restauration. Le délégué général du GHR revendique donc une approche "pragmatique" : "Le travail des personnes immigrées peut et doit continuer. C’est dans l’intérêt des patrons et de la France !" Par Bérénice Soucail

    « Si on nous enlève cette main-d’œuvre, on ne peut plus travailler ! » Comment les employeurs de travailleurs immigrés perçoivent le projet du RN

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    Objectif : retraite à 60 ans. Lors de sa présentation, le programme du Nouveau Front Populaire a fait lever plus d’un sourcil sur l’évocation de cette mesure. Et fait débattre Jean Pisani-Ferry, professeur d’économie à Sciences Po et responsable du programme de la campagne d’Emmanuel Macron en 2017, et Michaël Zemmour, chercheur en économie à l’Université Lumière Lyon 2. L’alliance des gauches affiche comme "objectif de long terme" un retour à la retraite à 60 ans. Concrètement, il s’agira d’abord d’abroger la dernière réforme qui a porté l’âge de départ à 64 ans, et ensuite de revoir encore à la baisse cet âge, sans qu’on en sache plus précisément sur la durée de cotisation nécessaire ou encore à quelle échéance est prévue cette mesure. Toucher à l’âge de retraites, c’est s’engager dans un débat à plusieurs milliards d’euros. Rien que revenir sur la réforme de 2023 pourrait coûter 7 milliards d’euros de plus d’ici 2030, selon la dernière évaluation de la Cour des comptes (le gouvernement visait à l’origine près du double d’économies). Revenir à 60 ans en 2030 pourrait ainsi creuser un trou de l’ordre de 100 milliards d’euros. "Fixer un objectif de retraite à 60 ans est déraisonnable au regard de la démographie", critique Jean Pisani-Ferry. "C’est un objectif politique", rétorque Michaël Zemmour. "Il est clair que cela ne se fera pas dans les cinq ans…" Par Boris Manenti, Claude Soula et Bérénice Soucail Vidéo par Mélody Locard et Louis Morice

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    Le Smic à 1.600 euros. C’est LA mesure du programme du Nouveau Front Populaire qui fait le plus débat : augmenter de 14% le salaire minimum, aujourd’hui à 1.398,70 euros net pour un temps plein à 35 heures. Un coup de pouce aux plus bas salaires qui se veut une réponse de pouvoir d’achat, les leaders de gauche estimant qu’il pourrait doper le revenu disponible des ménages d’environ 10 milliards d’euros par an, tandis que les patrons sont vent debout contre l’idée, et que la Macronie agite le spectre des faillites et du "chômage de masse" (les services de Bercy évalue que 500.000 emplois pourraient être détruits, le libéral Institut Montaigne table plutôt sur 300.000). La mesure suscite également le débat entre Jean Pisani-Ferry, professeur d’économie à Sciences Po et responsable du programme de la campagne d’Emmanuel Macron en 2017, et Michaël Zemmour, chercheur en économie à l’Université Lumière Lyon 2. "Le smic à 1.600 euros, si on le fait brutalement, les chefs d’entreprise vont de nouveau dire "le travail est trop cher", geler les embauches et licencier", constate ainsi Pisani-Ferry. "On pourrait le faire en deux ou trois fois sur dix-huit mois par exemple", rétorque Zemmour. Par Boris Manenti, Claude Soula, Bérénice Soucail Vidéo par Mélody Locard et Louis Morice

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    "Le Nouvel Obs" appelle-t-il à aller voter, dimanche, pour les élections législatives anticipées ? Quel est le rôle d'un journal en ce moment d'urgence démocratique ? Posez toutes vos questions à Cécile Prieur, directrice de la rédaction, dès maintenant dans les commentaires. 🤳 🔴 Elle vous répondra en LIVE dès 13h15, ce jeudi, sur nos comptes Instagram, TikTok, YouTube et notre site ! #journalisme #media #live #législatives2024

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    Smic à 1 600 euros net, hausse des impôts, retraite à 60 ans… Faut-il avoir peur du programme économique du Nouveau Front Populaire ? Jean Pisani-Ferry, professeur d'économie à Sciences Po, et Michaël Zemmour, chercheur en économie à l'Université Lumière Lyon 2, en débattent. "Ce programme est avant tout une réorientation de la politique menée depuis sept ans", plaide Michaël Zemmour. "Il y a quelques mesures phares clairement identifiées, comme l’augmentation du smic, mais aussi une direction économique claire : se financer en taxant le patrimoine, revenir sur des baisses d’impôts, investir dans la transition écologique et les services publics, relancer l’activité économique… Cela permet de débattre de la politique économique que souhaitent les Français." Jean Pisani-Ferry une "addition des préoccupations des uns et des autres à gauche, sans stratégie économique. [S']il ne faut pas mettre un tabou sur les hausses de prélèvements, 150 milliards d'euros, c’est un alourdissement considérable ! Le programme du Front populaire parle par exemple de 17 milliards d’euros supplémentaires en taxant les héritages, c’est excessivement lourd au regard du niveau actuel de cet impôt." Par Boris Manenti, Claude Soula et Bérénice Soucail

    Le programme économique du Nouveau Front populaire est-il réaliste ? Le débat Jean Pisani-Ferry-Michaël Zemmour

    Le programme économique du Nouveau Front populaire est-il réaliste ? Le débat Jean Pisani-Ferry-Michaël Zemmour

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    Le smic à 1.600 euros : c’est la grande mesure brocardée dans "l’urgence sociale" décrétée par le Nouveau Front Populaire. C’est-à-dire une hausse de 14% du salaire minimum, actuellement à 1.398,70 euros net pour un temps plein. Ce coup de pouce aux plus bas salaires se veut une réponse de pouvoir d’achat, les leaders de gauche estimant qu’il pourrait doper le revenu disponible des ménages d’environ 10 milliards d’euros par an. Pourtant, les patrons voient la mesure d’un œil mauvais. Qui dit hausse du smic, dit hausse du coût du travail, en particulier pour les entreprises qui rémunèrent faiblement. "Une telle mesure se traduirait par des vagues de licenciements et/ou de gel des embauches pour nos entreprises sans que les salariés en poste n’en tirent aucun bénéfice concret", fustige Marc Sanchez, président du Syndicat des Indépendants et des Très Petites Entreprises. Au ministère de l’Economie, on agite déjà le spectre d’un chômage de masse. "Un boulanger qui emploie trois salariés au smic devrait en licencier un pour continuer à payer les deux autres…", nous glisse une source à Bercy. Une étude publiée par l’OFCE en 2012 considérait cependant qu’une hausse de salaire de 1% se traduirait par une destruction nette de 2.300 emplois. Reprenant ces chiffres et les multipliant par 14, l’Institut Montaigne affirme que la hausse du smic à 1.600 euros se traduirait par la suppression de 30.000 emplois. Toutefois, l’institut libéral invite à considérer que cette estimation comme "incertaine" – le contexte économique a bien évolué depuis 2012. Pour Clément Carbonnier, économiste à l'Université Paris 8, il n’y a pas de lien entre hausse du smic et chômage, dans une perspective macroéconomique. Certes, ce relèvement peut un temps désinciter à embaucher de nouveaux salariés mais, globalement, il n’y a pas de conséquence directe. Notamment parce que les bas salaires se concentrent dans des secteurs précis : l’hébergement et la restauration, les services administratifs, les transports et les commerces. Précisément là où il est difficile d’envisager supprimer des emplois. "Ce n’est pas parce que le travail moins bien payé coûte plus cher qu’on va arrêter de l’utiliser, estime Carbonnier. Tout simplement parce que dans de nombreux cas, il n’est pas possible de le remplacer par autre chose." Par Bérénice Soucail

    Législatives | Smic à 1 600 euros net par mois : pourquoi la proposition du Nouveau Front populaire fait débat

    Législatives | Smic à 1 600 euros net par mois : pourquoi la proposition du Nouveau Front populaire fait débat

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    "Les médias étatiques sont la marque des régimes autoritaires, des médias libres et régulés, celle des démocraties confiantes et apaisées", a théorisé Marine Le Pen. Le Rassemblement National (Off) est clair : sitôt au pouvoir, il privatisera l’audiovisuel public. Mais, en réalité, ce projet a le goût délicieux d’une vengeance macérée de longue date. Se proclamer maltraitée sur les antennes publiques, même si elles respectent scrupuleusement les temps de parole du RN, est devenu une posture. En 2017, David Pujadas confronte Marine Le Pen à la photo de l’un de ses proches, Axel LOUSTAU, faisant le salut nazi. "Vous êtes le service public", réagit-elle, "mais vous pouvez continuer à utiliser ces méthodes de voyou avec l’argent des contribuables !" Deux ans plus tôt, sur France Inter, quand Patrick Cohen diffuse ex abrupto une interview de Christiane Taubira dont Marine Le Pen a, dit-il, "manipulé les déclarations", elle s’offusque : "Donc, en fait, votre émission est un tribunal, on avait compris… notez." Récemment, Jordan Bardella, sujet d’un "Complément d’enquête" sur France 2 en janvier, s’est indigné qu’un nouveau numéro sur le RN soit déjà en tournage : "Quel autre parti a droit à ce privilège ? L’acharnement se poursuit, et avec vos impôts."

    Privatisation de l’audiovisuel public : le projet au goût de vengeance de Marine Le Pen

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